KÁNDL - LES FABLES DE LA FONTAINE
LES SOURIS ET LE CHAT HUANT
100 cm x 81 cm
Huile sur toile
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LA FABLE
Un jour, on abattit un vieux pin, où logeait un hibou. On découvrit à l'intérieur, tout un élevage de souris sans pattes. L'oiseau en avait fait son garde-manger. Il les avait mutilées, afin qu’elles ne puissent s’enfuir. Le hibou les nourrissait, en attendant de les consommer.
LE CONTEXTE
Pour La Fontaine, il est ici question de savoir si l’on peut ou non accorder une âme aux bêtes – donc une pensée – et ainsi, évaluer la place de l’Homme dans la création. Cette fable reflète le courant intellectuel de l’époque, qui consistait à considérer les animaux comme des choses, et non comme des êtres conscients et dotés d’une âme, comme cela était le cas au Moyen-Âge.
LE REGARD DE KÁNDL
Lorsque les souris ont perdu leurs pattes, elles restent sur place, et peuvent donc grossir, et ainsi être consommées bien grasses. Les nouveaux-nés, représentés dans le rond en haut à gauche de la toile par une petite souris à l’envers, sont également mutilés dès leur naissance. Le rond en bas à droite de la toile montre les restes du démembrement des souris. Les animaux peuvent, eux aussi, être bien cruels entre eux.