VIRTUAL EXHIBITION

Yann Arthus-Bertrand
Photographer
Discover Yann Arthus-Bertrand
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Yann Arthus-Bertrand, internationally renowned photographer and environmental activist, presents a selection of his most beautiful photographs of aquatic landscapes. These striking images capture the beauty and fragility of our planet, raising awareness of the importance of preserving this shared natural heritage.

All my life, I’ve been fascinated by water.
I’ve seen people floating in the clouds.
I’ve seen waterfalls carve through forests and shape entire landscapes.
I’ve seen life flourish in water.
I’ve seen people living with rivers.
I was a passionate observer of water.
And then, I discovered that I was connected to it in a completely unexpected way. Living in Paris, I thought I used just a few dozen liters of water a day. But I learned that I actually use nearly 5,000 liters—hidden in the everyday things I consume. And that water comes from all over the world.

What if ecology wasn’t just an emergency, but a call for connection, love, and consciousness?
In this podcast, Yann Arthus-Bertrand speaks with strength and compassion. He reflects on the temptation to give up, the fragile beauty of our world, and the urgent need for a shift, not another technical feat, but a true inner transformation.
"The 21st century is both decisive and full of potential.
The path we choose is ours to decide."
A suspended moment between clarity and hope
* Excerpt from the film Nature: Towards Reconciliation by Yann Arthus-Bertrand
Co-written with Anne-Sophie Novel
© 2024 Hope Production – Calt Production


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FILETS DE PÊCHE
23°43' N – 90°20' E
Région de Dhaka, Bangladesh
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Depuis des générations, les Bangladeshis ont pris l'habitude de compter sur la mer pour se nourrir et sur les moussons pour arroser les terres agricoles. Comme pour tant d'autres paysans du monde, leur vie a ainsi été rythmée par les saisons. Mais aujourd'hui, l'eau, cette alliée de toujours, est devenue une véritable menace. Pris en étau entre la fonte des neiges des glaciers de l'Himalaya, au nord du pays, et la montée des eaux de l'océan Indien au sud, les habitants se retrouvent submergés par l'eau. Alors qu'en Occident, nous essayons d'imaginer quelle serait notre vie si la température montait de deux ou trois degrés, les bangladeshis vivent déjà, et au quotidien, les conséquences du dérèglement climatique.
« Dans ce pays, on ressent au quotidien les effets du réchauffement climatique. Je ne vous parle pas de demain, mais bien de ce qui se passe aujourd'hui. Les inondations, avant, il y en avait une fois tous les dix ans. Maintenant, il n'y en a plus de deux par an, parfois même juste avant ou après la mousson. Les gens sont forcés de partir pendant ces inondations. Ils perdent la vie, leurs maisons. Même la terre sur laquelle ils se trouvent disparaît. Ils n'ont pas d'autre choix que de migrer. Sur la côte, il y a des cyclones. Avant, ils frappaient une fois tous les deux ou trois ans, mais maintenant ils sont totalement imprévisibles. Les berges s'effondrent, l'eau salée s'infiltre dans les sols et détruit les terres agricoles. La pêche diminue. Les gens ne peuvent plus gagner leur vie en étant juste des pêcheurs. La vie a changé. »
Aujourd'hui, les Bangladeshis subissent localement les conséquences d'un réchauffement global dont ils ne sont pas responsables. Pourtant, c'est ici qu'il fait le plus de victimes. On estime que plus de 8 000 personnes meurent ici chaque année à cause d'événements climatiques extrêmes. C'est plus que dans n'importe quel autre pays au monde.
Extrait du film Bangladesh, Face au Changement Climatique
de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova
© 2015 Hope Production
