GRATALOUP - LES ARBRES M'ONT DIT
JE VIS D'AIR PUR, DE LUMIÈRE ET D'EAU FRAICHE | TRIPTYQUE AUX FEUILLES CHROMATIQUES
Triptyque - 2 x 81 cm x 65 cm - partie centrale : 97 cm x 114 cm
Technique mixte sur toile
Pour les adultes
Pour les enfants
Cliquez sur l'image pour l'agrandir


Contrairement à toi, je sais fabriquer tout seul ma nourriture. Je n’ai besoin que d’un peu d’air pur, de lumière et d’eau fraiche !
Je bois par mes racines et l’eau monte dans le bois de mon tronc jusqu’à mes feuilles. Et mes feuilles produisent ma nourriture à partir du carbone de l’air et de l’énergie du soleil.
Je fais des réserves pour l’hiver dans mon tronc, dans mes branches et dans mes racines et c’est pour cela que l’on dit que je suis un puit de carbone.
Et en même temps, je rejette de l’oxygène dont tous les êtres vivants ont besoin pour respirer.
C’est la photosynthèse et c’est essentiel pour la vie sur terre.
En respirant, tu enlèves de l’oxygène et tu rejettes du carbone. En me nourrissant, j’enlève du carbone et je rejette de l’oxygène. L’atmosphère de la planète est équilibrée.
En 2003 Le long de la « promenade des petits ponts », à Chevreuse, dans la douceur des lumières d’automne, Grataloup va être attiré par le reflet des feuilles, tombées sur la surface de l’eau de l’Yvette. Il va faire une série de croquis sur le motif, qui vont donner naissance à la série des "Feuilles".
L’ensemble des techniques et matières, chères à l’artiste, sont utilisées sur les toiles de cette série : le sable, qui donne du relief aux plan des feuilles, les aplats de couleurs pures, posés sur son frottage, les plaques d’inox, qui proposent au spectateur, une réalité transposée par l’œil du peintre.
Véritable « Hommage à Claude Monet », dont il admire le travail, l’artiste nous emmène à travers ce « triptyque aux feuilles chromatiques », dans une déclinaison d’ombres et de lumières, symbolisant la fuite du temps, et le passage de la vie à la mort.
Grataloup dira :
« L’automne a ses trésors. Les feuilles en font partie. Leurs couleurs passent pour être les plus belles avec leur chromatisme unique. Elles donnent leurs derniers éclats avant de mourir, comme un ultime cadeau pour le peintre ; la feuille tombant dans la rivière, qui pourrait être le Styx, pour rejoindre l’île des morts. »