L’injonction de l’enfance est restée ancrée. Kijno a exploré la réalité et de toute ses forces, il s’est mis à créer.

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Kijno, c’est l’homme qui fait couler la peinture, froisse le papier, vaporise ses toiles à la bombe pour ensuite les déchirer.

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C’est l’homme qui invente des écritures pour dénoncer les guerres, l’homme qui peint des lignes et des ronds pour toucher à l‘essentiel.

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C’est le voyageur qui parcourt le monde pour arriver à la lune ; l’homme qui, au retour, peint pléthore de Bouddhas.

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Kijno, c’est l’amoureux des mots qui peint les poètes.

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Kijno, c’est la tempête, l’audace et l’inquiétude, un iconoclaste qui croit à la transcendance et donne à l’art le pouvoir de révéler les assises du monde.